Vous trouverez dans cette page des définitions et des explications sur des normes et des concepts en lien avec le Numérique Responsable.
Pour trouver des informations sur les enjeux et les ressources à disposition des établissements sanitaires et médico-sociaux, vous pouvez consulter l’espace utilisateur Numérique Responsable.
Le numérique responsable est une démarche d’amélioration continue qui vise à améliorer l’empreinte écologique et sociale du numérique. Le numérique responsable recouvre le Green IT pour réduire l’empreinte environnementale à l’échelle de la DSI, l’IT for green qui met le numérique au service du développement durable et la conception responsable des services numériques.
Source : ecoresponsable.numerique.gouv.fr/
La RNE est un déploiement nouveau et incontournable de la RSE, qui se fonde sur les mêmes principes de confiance, de redevabilité, d’éthique et d’échanges avec les parties prenantes des entreprises. Une entreprise numériquement responsable devrait ainsi répondre à plusieurs enjeux majeurs, en lien avec les objectifs de développement durable :
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- la responsabilité environnementale, liée à l’utilisation des données dans la prise
en considération des impacts environnementaux des activités des entreprises.
- la responsabilité environnementale, liée à l’utilisation des données dans la prise
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- la responsabilité réglementaire, liée à la protection des données et au respect du RGPD et des réglementations sectorielles ;
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- la responsabilité éthique, liée aux logiciels relatifs à l’intelligence artificielle (IA) ;
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- la responsabilité sociétale, relative à la gestion des données, à la transformation des modes de travail, au type de partage des données et à l’inclusion de toutes et tous ;
Source : France Stratégie – Plateforme RSE des entreprises (2020)
L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est une méthodologie normée et reconnue internationalement qui permet d’évaluer les impacts environnementaux potentiels d’un produit ou service sur tout son cycle de vie « du berceau à la tombe ». L’ACV d’un produit vise donc à évaluer les flux (de matières ou d’énergie) entrant et sortant à chaque étape de la vie d’un produit, depuis l’extraction des matières premières jusqu’aux déchets ultimes.
L’ACV fait l’objet d’une standardisation internationale par la norme ISO 14040 « Management environnemental – Analyse du cycle de vie – Principes et cadres », complétée par la norme ISO 14044 « Management environnemental – Analyse du cycle de vie – Exigences et lignes directrices « .
Source : INRAE et Les cahiers du développement durable
Le concept de sobriété numérique se définit comme une « démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens». Cette approche vise à réduire l’empreinte environnementale globale du numérique en agissant sur tout le cycle de vie des services et produits numériques (conception, utilisation, fin de vie).
Source : Frédéric Bordage – collectif GreenIT.f (2018)
C’est une démarche préventive qui se caractérise par la prise en compte de l’environnement lors de la phase de conception ou d’amélioration d’un produit. Écoconcevoir un produit consiste à réduire significativement son impact environnemental sur tout le cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication jusqu’à la fin de vie ou la valorisation des matières utilisées. Cela inclut le transport et la distribution du produit, mais aussi son utilisation.
Source : ADEME
La notion de sac à dos écologique tient compte de 5 catégories de ressources naturelles :
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- les ressources non renouvelables : les matières premières minérales (minerai, sable, etc.), les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), la terre déplacée (creusement des mines) ;
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- les ressources renouvelables (biotiques) : les différents produits issus de biomasse (agriculture, forêts, cueillette, ramassage, chasse) ;
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- le déplacement du sol dans l’agriculture et la sylviculture (labourage, érosion) ;
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- la consommation de tout volume d’eau détourné de son flux naturel (eaux de surface et nappes phréatiques) ;
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- la consommation d’air dans le cas de modifications chimiques ou physiques.
Ce sac à dos a tendance à être 30 fois plus lourd que le produit lui-même. Mais cela peut être beaucoup plus : la fabrication d’un ordinateur de 2 kilos nécessite 800 kilos de matières premières et 1,5 tonne d’eau (source ADEME)
- la consommation d’air dans le cas de modifications chimiques ou physiques.
Source : Friedrich Schmidt-Bleek
L’empreinte carbone, le bilan carbone® ou encore le bilan des gaz à effet de serre (GES) spécifique au numérique visent tous à mesurer les émissions de CO₂ et autres GES générées par une activité, ici liée au numérique. Ces outils permettent ainsi d’évaluer l’impact environnemental des usages et équipements numériques.
Le bilan carbone®, méthode développée par l’ADEME, repose sur une approche structurée. Il mesure les émissions de GES d’un établissement sur l’ensemble de ses activités pendant un an, en tenant compte des postes d’émissions directs et indirects (transports, énergie, achats, etc.). À l’intérieur de ce cadre, on peut zoomer sur un volet spécifique comme le numérique.
Le bilan GES IT, lui, se concentre exclusivement sur l’impact environnemental des équipements et services numériques (matériel, logiciels, services cloud, etc.). Son contenu dépend de la rigueur méthodologique employée. Il est pertinent de vérifier si le périmètre inclut une analyse de cycle de vie (ACV), c’est-à-dire avec l’ensemble des émissions liées à la fabrication, au transport, à l’usage, et à la fin de vie des équipements.
Enfin, le bilan ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) est plus large. Il évalue non seulement l’impact environnemental, mais aussi les volets sociaux (accessibilité, conditions de travail, inclusion numérique…) et réglementaires (comme la conformité au RGPD). Ce type de bilan est particulièrement pertinent pour les établissements sanitaires et médico-sociaux.
Construit par l’Institut du Numérique Responsable en partenariat avec le ministère de la Transition Écologique et Solidaire, l’ADEME et WWF, il distingue les entreprises qui s’attachent à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des TIC, en recouvrant notamment la conception responsable des services numériques.
Source : Guide RESAH
Conçu par la Commission européenne en 1992, il vise notamment à « promouvoir la conception, la production, la commercialisation et l’utilisation de produits ayant une incidence moindre sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie » et se base donc sur le cycle de vie du produit (matières premières, distribution, consommation, recyclage).
Source : Guide RESAH
Il certifie l’engagement RSE concret d’une entreprise en matière sociale, environnementale et d’achats responsables.
Source : Guide RESAH
Indice « Power Usage Effectiveness », lequel représente le delta entre la quantité d’énergie entrant dans la salle et celle effectivement consommée. Sa moyenne nationale se situe à 1,8 mais les data centers les plus performants approchent l’unité quand certaines salles machines, mal orientées et/ou sous-ventilées, peuvent atteindre 3 ou 4. Limites de cet indicateur : si le PUE indique bien l’efficacité de l’installation, il ne dit rien de sa consommation réelle.
Source : Guide RESAH
Cet acronyme est celui de American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers.
Les classes 1 à 4 sont attribuées en fonction des équipements du data center (serveurs d’entreprise, serveurs de volumes…) et de ses spécificités environnementales.
Source : Guide RESAH
Indice « Water Usage Effectiveness », lequel représente le delta entre la quantité d’eau nécessaire au refroidissement des machines et celle effectivement consommée. Il est à croiser avec un critère appuyant le « free-cooling », méthode abaissant la température de l’air dans un bâtiment par une ventilation d’air plus frais. Outre le fait de minimiser la consommation en eau et électricité, le poids donné à ce système de refroidissement passif va en effet, de fait, orienter vers des data centers situés en
zone tempérée, sinon froide.
Source : Guide RESAH